
Les Boliviens ont élu dimanche le sénateur de centre-droit Rodrigo Paz à la présidence du pays, qui traverse une grave crise économique ayant mis fin à deux décennies de gouvernements socialistes de gauche.
Dans sa première déclaration après la publication des résultats, Paz a affirmé que la Bolivie « retrouve progressivement sa place sur la scène internationale ».
Paz, qui a obtenu 54,6 % des voix après le décompte de 97,8 % des bulletins de vote selon le Tribunal suprême électoral, a ajouté : « Nous devons ouvrir la Bolivie au monde et lui redonner son rôle ».
Dès l’annonce des résultats, les rues de La Paz, jusque-là presque désertes, se sont remplies de partisans du président élu, aux sons des pétards, des cris de joie et de la musique.
Son rival, Jorge « Tuto » Quiroga, qui a reconnu sa défaite dans un hôtel de La Paz, a déclaré : « J’ai appelé Rodrigo Paz Pereira pour le féliciter ».
S’adressant aux médias, le vice-président élu, Edmand Lara, a appelé à « l’unité et à la réconciliation entre les Boliviens ».
Paz prendra ses fonctions le 8 novembre, succédant au président sortant Luis Arce, qui avait renoncé à se présenter après cinq années au pouvoir marquées par la pire crise économique que le pays ait connue depuis quatre décennies.